Après la rumeur de démission du président Emmanuel Macron, le sujet qui semble obnubiler la grande majorité, depuis maintenant quelques semaines, est le probable remaniement du gouvernement.

Selon le Parisien, rapporté par le magazine Voici, un proche de l’Élysée aurait révéler qu’un « ministre serait particulièrement menacé par les ambitions présidentielles ».

Pendant que la France sombre de plus en plus dans une crise socio-économique jamais deux sur Terre, le seul sujet qui défraie la chronique est la configuration d’un futur gouvernement d’Emmanuel Macron.

En effet, la rumeur de remaniement prenne de plus en plus de la forme. On évoque surtout le changement de premier ministre et l’incroyable démission du Chef de l’Etat lui-même. Mais d’une façon ou d’une autre, seul le discours présidentiel prévu pour ce dimanche 14 juin le confirmera.

Par ailleurs, l’article du Parisien résume bien la situation : « l’enjeu, souligne un macroniste historique, c’est de redécouper des périmètres pour gérer la crise qui s’œuvre ». Ainsi, il serait fort probable, reprend le magazine Voici, que « Marlène Schiappa, Jean-Michel Blanquet et Olivier Véran conservent leur maroquin ».

En outre, une élue de la chambre basse confie que « le maintien du ministre de la santé » sonne comme une «évidence» ; tout comme le locataire de Bercy, Bruno Lemaire.

A en croire aux confidences de Muriel Pénicaud, la ministre du Travail fera partie des futurs ministres limogés : « Elle n’imprime pas, et si on veut un virage social, pas sûr que ce soit elle qui l’incarne le mieux ». Le même refrain pour la ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne : « Elle n’arrive pas à exister. Il y a un problème de communication, de fond, de réglage, alors que cette année on aurait dû faire plein de choses… »

Bref, parmi les ministres les plus menacés par ce remaniement, Nicole Belloubet et Christophe Castaner occupent la tête de liste. Cependant, Frank Riester, dont le bilan déçoit l’exécutif serait le plus en difficulté. Un proche de la présidence aurait donc affirmé que « Lui, il va prendre une balle. » Mais l’équilibre politique avec son parti Agir pourrait l’aider à conserver son poste.