En marge de la sortie de son livre, Fuck les complexes, Malika Ménard, face à une question indélicate d’un internaute sur son physique a effectivement répondu sans complexe…

Dès l’âge de 5 ans, Malika Ménard a été victime d’une agression. Près de trente ans après ce sombre épisode, elle a enfin réussi à se dévoiler et dominer ses complexes et surtout nommer ce qui demeurait depuis fort longtemps innommable, comme le titre de son premier livre autobiographique laisse présager : « Fuck les complexes, s’accepter et s’aimer au-delà du filtre des réseaux sociaux ».

Un ouvrage sorti depuis le mardi 13 octobre dernier.« Poser les mots sur tes traumatismes m’a permis d’avancer« , affirmait-elle, durant une entrevue accordée au magazine Closer.

Au moment de cet acte, son agresseur avait 30 ans et elle, 5 ans. Apprenant la mauvaise nouvelle, sa mère, racontait-elle, « n’a pas bien géré ce qui s’est passé ». En plus, cette dernière n’avait même pas, poursuivait-elle, porté plainte. « J’aurais aimé être soutenue« , regrettait-elle.

Par contre, il y a deux ans de cela, Malika Ménard avait déjà débuté toutes les démarches pour que son agresseur puisse enfin répondre de ses actes, « Mais je n’étais pas encore prête à me confronter, à raconter l’histoire dans les détails » , confiait-elle.

« Cette violence, je ne pourrais pas… »


Actuellement, les choses ont changé et c’est en partie grâce à son ouvrage. « Je suis trop pudique pour parler de ça. Mais ce livre est sur le rapport au corps. Je n’aurais pas été honnête avec les lecteurs et les lectrices si je n’avais pas évoqué cet événement », expliquait-elle.

Par ailleurs, l’ancienne reine de beauté a réussi à assumer son corps ainsi que ses décisions. Lorsqu’un internaute s’est fait le malin plaisir de lui demander pourquoi elle n’a « jamais refait » son nez, Malika Ménard, sans chercher à se voiler la face, lui répond du tac au tac dans sa story Instagram, ce mercredi 28 octobre : « Parce que je le kiffe (mais genre vraiment) et que #fucklescomplexes ».

Bref, la Miss France 2010 a déjà une idée bien tranchée au sujet des opérations de chirurgie esthétique. « Un chirurgien esthétique m’explique que l’on refait un nez à coups de burin. Cette violence, je ne pourrais pas ! Je ne porte pas de jugement sur cette pratique, mais le problème, c’est que ça devient une addiction », a-t-elle conclu.