Près d’un an après la disparition de Marie Laforêt, survenue le 2 novembre 2019 à l’âge de 80 ans, Debora Kahn-Sriber, sa fille, a enfin révéler, au micro de la rédaction de Gala, la terrible maladie qui a emporté la chanteuse.

Pour rappel, le 2 novembre 2019, le monde de la musique et du cinéma étaient en deuil avec l’annonce de la mort de Marie Laforêt à Genolier en Suisse. Aucun communiqué de la part de ses proches n’avait expliqué la cause de son décès.

C’est Debora Kahn-Sriber, la fille cadette de l’interprète des Vendanges de l’amour, qui avait donc pris l’initiative d’élucider la mystérieuse maladie qui a provoqué la mort de l’artiste. C’était le jeudi 22 octobre dernier dans le cadre de la promotion d’un recueil de textes écrits de la main de la défunte actrice et qui va paraître prochainement.

«Elle était très sereine sur le sujet parce que très chrétienne, très croyante».


Interrogée par Gala, elle s’était longuement confiée sur les différentes facettes de Marie Laforêt. Elle avait également rapporté que de son vivant, cette dernière n’avait pas aussi tout son temps pour prendre en main l’éducation de ses trois enfants.

« Ce n’était pas une question de pardon, mais plutôt de vivre avec. Maman était une artiste, elle vivait son art, s’en nourrissait et n’avait pas besoin des autres », racontait-elle d’abord, avant d’ajouter qu’au fil du temps, « On a fini par trouver une forme de relation, elle et moi, dans laquelle on prenait chacune ce qu’il y avait à prendre, tout en laissant l’autre vivre.»

Par ailleurs, sa fille cadette avait précisé que Marie Laforêt avait une idée bien tranchée de la vie et de la mort. « Elle était très sereine sur le sujet parce que très chrétienne, très croyante », affiramit-elle. « Elle venait à la messe tous les dimanches et écrivait au père qui faisait le sermon à ce moment-là pour lui donner son point de vue ! », ajoutait-elle.

Une croyance qui l’avait bien servie dans les derniers moments de sa vie. « Ma mère souffrait d’un cancer des os qui s’était généralisé », regrettait-elle. Un mal qu’elle a affronté, à tête reposée, jusqu’à la dernière seconde de son existence.