Trente ans plutôt Marina Carrère d’Encausse a subi un terrible accident de la circulation. Sur l’antenne d’Europe 1, la présentatrice se livre ouvertement sur cet événement tragique qui a failli l’emporter.
Pour la promotion de son premier livre, Les enfants du secret, aux Editions Héloïse d’Ormesson, Marina Carrère d’Encausse a été conviée sur le plateau de Ca fait du bien, diffusé sur Europe 1 le mardi 13 octobre dernier.
« Oui, j’ai eu le temps de me dire que j’allais mourir« .
Interrogée par Anne Roumanoff, l’animatrice de 59 ans s’est confiée longuement sur une tragédie qu’elle a vécue durant sa jeunesse, un très grave accident de voiture qui aurait pu la tuer.
A l’époque, elle n’avait que 24 ans lorsqu’elle a vécu ce drame avec son père au volant. Au moment où elle somnolait, leur voiture, en roulant à 120 km/h a percuté violement un arbre.
« Lorsque l’on passe si près de la mort, c’est une chance de pouvoir avoir des jours en plus, C’est cadeau », racontait-elle avec beaucoup d’émotions. Parallèlement, poursuivait-elle, « ce n’est pas si simple que cela à vivre. Ça rend plus exigeant « .
Au cours de l’année 2018, Marina Carrère d’Encausse, en évoquant cet épisode sombre de sa vie avait confié que l’accident lui a coûté une très grave hémorragie interne accompagnée d’une péritonite.
« Je savais que c’était potentiellement mortel à relativement court terme et puis, il pleuvait beaucoup et les secours n’arrivaient pas », confiait-elle avec tristesse avant de lancer : « oui, j’ai eu le temps de me dire que j’allais mourir« .
Paralysée durant de nombreuses semaines, Marine Carrère d’Encausse a fini par vaincre sa douleur et surpasser le traumatisme aussi bien physique que psychologique.
Désormais, le médecin et l’animatrice télé qu’elle est devenue peut enfin affirmer sereinement que cet effroyable accident de voiture est très loin derrière elle.
Même si elle a aussi lutté pour avoir sa place dans ce milieu extrêmement misogyne selon ses propres propos au micro de Télé Grandes Chaînes en 2015.
« La télévision est un milieu extrêmement misogyne, expliquait-elle à , en 2015. J’ai dû travailler quatre fois plus pour être aussi crédible que Michel Cymes. Beaucoup sont encore persuadés que je ne suis pas médecin…« , affirmait-elle.
