Le lundi 28 septembre 2020, les inconditionnels de L’amour est dans le pré ont découvert les premiers pas des prétendants de Mathieu, l’agriculteur joyeux et charismatique de la quinzième saison. Mais selon les confidences faites par ce dernier lors d’une entrevue accordée à la rédaction d’Ouest France, tout cela n’aurait pas pu avoir lieu à cause de ce qui lui est arrivé avant le début du tournage, une maladie grave dont il souffre.
Pour cette nouvelle édition de L’amour est dans le pré, 13 agriculteurs à la recherche de la vie à deux se sont présentés pour le fameux épisode de dating. Si l’absence de contact physique imposé par l’observation stricto sensu des gestes barrières ne manque pas de froisser certains participants, cette quinzième saison de l’émission de dating champêtre réserve pleines de surprises, les bonnes tout comme les mauvaises.
Pour revenir à ce lundi 28 septembre 2020, c’était donc au tour de l’éleveur de taureaux, originaire de Nîmes de découvrir les premiers pas de ses prétendants dans la ferme.
En effet, Mathieu va accueillir Alexandre et Johnny après le coup de foudre qui s’est produit durant le speed dating.
« C’était très intense à vivre. J’attendais beaucoup de ma rencontre avec Alexandre qui était mon grand coup de cœur du courrier », racontait-il à Ouest France, avant d’avouer : « Son physique me plaisait et j’attendais de le voir et d’entendre sa voix ».
« J’ai appris pour ma maladie le 13 mars ».
Cependant, il y a quelques mois de cela, Mathieu était plongé dans une très grave dépression après que la maladie de Cadasil lui a été diagnostiquée. « J’ai appris pour ma maladie le 13 mars », poursuivait-il, en réponse aux questions d’Ouest France. Durant le mois d’avril, enchaînait-il, « j’ai fait une grosse dépression ». Et pendant le mois de mai, continuait-il, « j’étais en colère et le 10 juin, j’ai tourné le portrait ».
Bref, sa participation dans l’émission de Karine Le Marchand lui a plutôt rendu un très grand service. « C’est le moment où je me suis révélé à nouveau, ça a été le point de départ de ma nouvelle vie », confessait-il, avant de compléter : «Je me rends compte que je [n’y] aurais jamais participé si je n’avais pas été malade».
« Paradoxalement, c’est finalement la prévision d’une mort plus rapide qui m’a apporté le plus grand des bonheurs », a-t-il conclu.