Tout le long de sa carrière, Mimie Mathy est maintes fois revenue sur son handicap. La comédienne de 63 ans souffrirait de ce que l’on appelle achondroplasie, une maladie touchant l’os et qui engendre un nanisme. Ses parents ont presque tout tenté pour y remédier mais hélas !

En ce mardi 4 août 2020, TF1 diffuse un nouveau numéro du feuilleton « Joséphine Ange Gardien ». Une série qui a connu un franc-succès depuis 1997 et où Mimie Mathy campe le rôle de Joséphine Delamarre . Et à 63 ans, la comédienne continue de briller et d’époustoufler ses fans sur le petit écran.

L’actrice a, souventes fois, évoqué, son handicap ainsi que les sentiments qui accaparaient ses parents face à cette maladie. Au courant de l’année 2017, dans « Le Divan » de Marc-Olivier Fogiel, Mimie Mathy s’était confessé sur sa vie d’enfance : « Certains ont dit que je ne dépasserais pas 75 centimètres, que je ne marcherais jamais », relatait-elle alors que la majorité des spécialistes leur avaient suggéré de pencher pour une intervention chirurgicale afin d’écarteler les genoux et les coudes.

« Mais en tout cas, ça ne m’a pas fait grandir ».


Sauf que ses parents ont toujours refusé de lui faire engendrer de lourdes chirurgies, ils se sont surtout tournés vers une autre alternative.
Durant un entretien accordé à Télé-Loisirs, Mimie Mathy a raconté que ses parents ont fini par l’amener à Lourdes rempli de foi et confiant qu’un miracle puisse arriver : « Mes parents sont croyants donc ça représentait quelque chose d’important pour eux », indiquait-elle. Un miracle, qui, malencontreusement ne s’est pas réalisé étant donné qu’elle a continué à vivre avec cette maladie chronique.

« Est-ce que ça m’a permis de m’en sortir dans la vie ? Je ne sais pas, mais en tout cas, ça ne m’a pas fait grandir », précisait-elle avec beaucoup humour.

Roberte, la mère de Mimie Mathy a aussi parlé de cette maladie de sa fille à travers les pages de TéléPoche. Elle s’était surtout attardée sur sa réaction lorsque les médecins lui avaient annoncé qu’il s’agissait d’une maladie incurable avec laquelle elle devrait vivre toute sa vie : « C’était notre fille on l’adorait, affirmait-elle. On est allé voir un professeur qui nous a dit, votre fille elle sera comme ça. La science n’y peut rien. Puisque la science n’y peut rien, notre fille on va l’emmener à Lourdes ! ».