Malgré les difficultés générées par l’éternelle crise sanitaire, l’élection Miss France est l’un des grands événements maintenus pour cette année 2020. Mais l’organisation d’une telle cérémonie coûte énormément d’argent. Ce qui pousse certains observateurs à se poser des questions sur l’origine du financement. Le point sur la question !

Ça y est. L’élection Miss France 2021, l’événement le plus attendu de l’année, aura lieu demain, le samedi 19 décembre 2020, au parc Puy du Fou. Co-animée par Sylvie Tellier et Jean-Pierre Foucault, elle sera, comme il est de coutume, retransmis en direct à l’antenne de TF1 à partir de 21 heures.

Mis à part le concours pour élire celle qui va succéder à la pétillante Clémence Botino, les 100 ans d’existence de Miss France aussi seront célébré le même jour.

Une cérémonie XXL qui demande plusieurs semaines de préparation avec, à la clé, une somme astronomique dépensée…Un montant, certainement, revu à la hausse pour cette année avec le contexte sanitaire actuel.

« On peut aimer Miss France ou pas, mais on ne peut pas nier l’intérêt »…pour l’économie.


En 2018, l’année du couronnement de Vaimalama Chaves, la ville de Lille s’est chargée de l’organisation de ce concours. Depuis, nos confrères de La Voix du Nord ont pris l’initiative de mener une investigation pour avoir une idée bien tranchée du coût réel de la cérémonie ainsi que la provenance du financement.

En effet, l’organisation du cocktail ainsi que l’hébergement des 30 Miss durant 7 jours revenaient au Zénith. Par contre, selon toujours les résultats de l’enquête du même journal, une bonne partie du financement provient effectivement des contribuables.

Une révélation que la patronne de la société Miss France, Sylvie Tellier, n’avait pas du tout apprécié.

« Ces partenariats sont classiques, il n’y a aucun versement d’argent, seulement du donnant-donnant », rapportait la rédaction de La Voix du Nord, avant d’expliquer qu’ « En l’occurrence, les collectivités locales prennent en charge environ 40 personnes pendant 15 jours et nous prêtent le Zénith. En contrepartie, elles auront droit à un coup de projecteur sur la région et l’événement boostera l’économie locale« .

En 2019, l’année de l’élection de Clémence Botino, une bonne partie des charges a été couverte par la ville de Marseille : 150 000 euros. Critiquée par le socialiste, la réponse des Républicains a été très claire.

« On peut aimer Miss France ou pas, mais on ne peut pas nier l’intérêt pour la ville de Marseille de les recevoir« , a-t-on affirmé.