Disparu des petits écrans depuis que le groupe France Télévisions a rompu son contrat en tant qu’animateur, Patrick Sébastien fait un zoom en arrière et raconte ce qui s’était réellement passé tout en évoquant ses projets d’avenir.
Depuis son éviction de France 2, Patrick Sébastien se fait petit, préférant se concentrer sur ses activités d’artiste et sa vie d’écrivain. Durant une entrevue donnée au journal quotidien « Midi Libre », l’ex animateur des Années Bonheur avait tout de même accepté de revenir sur cette année particulièrement difficile pour lui.
« C’est étrange, je pars avec 3 millions de téléspectateurs et, depuis un an et demi, je n’ai de propositions de personnes » déclarait-il avant d’ajouter : « Ca ne me gêne pas, je suis libre, en roue libre« . Artiste accompli avant de connaître la télévision, Patrick Sébastien a fait une confidence sur son futur projet sur scène dans le long terme.
« Je pense que l’an prochain on va faire une tournée ’30 ans de fiesta’. Ce sera la dernière, mais elle va durer sept ans jusqu’à ce que je ne puisse plus sauter en l’air avec Les Sardines » affirmait-il.
Patrick Sébastien a toujours le cœur lourd.
Par ailleurs, la manière dont la production a évincé Patrick Sébastien lui reste en travers de la gorge. Après plus de 20 ans de loyauté, il s’est fait jeté comme un bon à rien. Cependant, ce qui lui fait le plus mal et qu’il ne tolère pas c’est la conséquence de ce licenciement sur ses subalternes et également sur lui.
« Quand ils m’ont viré, je me suis retrouvé comme quand on me traitait à 8 ans. Comme ce 14 juillet où des mecs m’ont mis des marrons dans la gueule en me disant ‘va te plaindre à ton père, tu n’en as pas’. Là, ils m’ont fait pareil« , confessait-il.
Patrick Sébastien avoue ne pas garder rancœur sur quoi que ce soit, mais aussi de ne pas faire attention aux critiques qu’on lui porte. Toutefois cette façon dont les dirigeants de France Télévisions l‘ont traité ne passe toujours pas. « Je n’ai jamais vu des gens pareil. J’avais deux personnes aux répétitions avec un téléphone qui disait ‘il a dit ça, on va couper ça…’ Je ne faisais pas partie de leur monde et, au-delà de moi, ils n’aimaient pas non plus mon public » terminait-il.