Paul dévoile son combat quotidien contre sa maladie !

Invaincu depuis plus de six mois dans les 12 Coups de midi, le passage de Paul est comparable à celui d’une énorme tempête. Il a brillé par son franc-parler, son humour pince-sans-rire, son large connaissance et sa rapidité au point de devenir la coqueluche des téléspectateurs.

Je l’ai dit dès le début pour planter le décor, pour ne pas qu’on soit étonné de potentiels comportements singuliers de ma part“.


Paul El Kharrat surnommé tendrement WikiPaul par Jean-Luc Reichmann a atteint 152 victoires sur 153 participations en étant dans le divertissement depuis avril à octobre 2019. Il est reparti avec 691522 euros de gains (vitrines des étoiles mystérieuses comprises). Dans son nouvel ouvrage « Ma 153e victoire » prévu sortir ce 02 septembre, Paul nous amène à la découverte de son combat de vie en tant qu’autiste Asperger.

Interrogé ce 29 novembre 2020 par l’équipe de TF1, le troisième plus grand Maître de midi de se confier sur son combat au quotidien contre sa maladie : “Je l’ai dit dès le début pour planter le décor, pour ne pas qu’on soit étonné de potentiels comportements singuliers de ma part“.

Celui qui fait désormais partie des Grosses Têtes de poursuivre : “Je cherche des gens avec qui parler un peu. Mais, il n’y a pas forcément de liens sociaux qui se créent autour de moi. Les groupes sont déjà formés, c’est difficile de rentrer dedans. Aller vers les autres n’est pas inné.”

Paul est en effet suivi au quotidien par une équipe de psychologues et d’éducateurs. “Il est en surcharge. Il a beaucoup de choses à penser au niveau sensoriel, des stimuli peuvent le gêner”, indiquait sa psychologue.

Paul de déplorer : “Les gens sont pressés de tout, ne s’arrêtent pas, ne prennent pas le temps, ne méditent pas, ne lisent plus vraiment. C’est angoissant, bruyant, mouvementé.

L’étudiant en histoire de conclure en ses termes : “C’est une société qui ne nous accepte pas dans nos différences, c’est une société autocentrée sur ses principes et ses normes. Des fois, on n’a pas envie de subir cette réalité-là. Du coup, on se terre dans l’histoire du monde.”