Grégoire Bonnet révélé par Scènes de ménages où il campe, depuis 2015, le rôle de Philippe, un pharmacien de profession bling-bling. Son rapport maladif à l’argent n’a pas manqué de froisser l’Ordre des pharmaciens au point que ce dernier ait envoyé pas mal de lettres à la chaîne M6 pour se plaindre. Un point sur lequel est revenu le comédien.

Divorcé, deux enfants, ce pharmacien bling-bling frôlant la cinquantaine a un véritable cœur d’artichaut. Il semble avoir retrouvé l’amour dans les bras de Camille, jeune prof de yoga de vingt ans sa cadette. Philippe se montre souvent cynique, du fait que les maladies des gens font son gagne-pain, et condescendant, en jugeant des personnes comme étant moins aisées que lui. Il aime tout ce qui se rapporte à l’argent.

C’est au courant de l’année 2015 que le couple ait intégré Scènes de ménages. Et Grégoire Bonnet n’a pas attendu longtemps pour se retrouver dans le collimateur du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

Au point qu’une lettre fût envoyée à M6 dans laquelle le Conseil s’est plaint de son personnage. Il accuse ce dernier de ternir l’image de la profession : « Certains propos, et plus largement certains sketchs, dévalorisent, voire ridiculisent la profession de pharmacien, s’indignaient les membres de l’Ordre. En véhiculant ainsi une image négative et dévalorisante du pharmacien d’officine, ces scènes risquent d’altérer la perception du public envers un professionnel de qualité et consciencieux, dont la vocation est d’apporter quotidiennement son expertise au service des patients et de la santé publique. » Sauf que la lettre n’ait pas eu l’effet escompté.

« C’est une caricature. C’est drôle, ce n’est pas vrai. »


Grégoire Bonnet a évoqué le sujet, ce mercredi 23 septembre, lors de son passage dans le Buzz TV du Figaro. Le comédien a dévoilé que la chaîne M6 avait encore reçu une seconde lettre.

Ce qui, selon lui, n’a pas eu plus d’effet que la première. Il affirme n’avoir jamais eu de problèmes avec les professionnels à qui ils avaient eu affaire jusque-là ! Un bon exemple est celui de son quartier avec qui il a des rapports plutôt cordiaux.

« Je connais des pharmaciens, des employés, qui m’ont dit : “Mais c’est sain, un espace comme ça. Les gens savent, quand même, que c’est de la fiction. »

Et de poursuivre : « Ce que je joue, c’est quelqu’un qui a une grosse pharmacie. Il a beaucoup d’argent. Je ne parle pas des petits pharmaciens de province qui ont des difficultés et pour qui j’ai la plus grande estime. C’est une caricature. C’est drôle, ce n’est pas vrai. »

Et de réitérer : « C’est une caricature de quelqu’un qui a beaucoup d’argent et qui est un peu…Avant de confier : « Moi ça m’amusait, à l’époque où les gens détestaient Sarkozy, de me mettre dans les pas de la caricature de Sarkozy. Le bling-bling, le m’as-tu vu, tout ça, ça m’amusait. Comme ça m’amuse aussi maintenant d’être dans les pas des LGBT, du féminisme et tout ça. Ça m’amuse d’être dans l’air du temps. J’aime bien être détesté en fait, je crois ! »

Grégoire Bonnet révélait adorer incarné les personnages détestables : « J’aime bien avoir des défauts, c’est ça qui est drôle je trouve. » Sauf que jouer ce genre de rôle pourrait aussi lui valoir quelques mauvais tours pour ceux qui n’arrivent pas à différencier la fiction de la vie réelle. Il assure que pas mal de gens le prenne souvent pour un vrai pharmacien et d’autres médecin ( en rapport avec son rôle dans la nouvelle série médicale de France 2 Nina