Faustine Bollaert, au micro de la rédaction de Paris Match livre une confidence glaçante sur le décès dramatique et très violent de son tout “premier grand amour”.

Faustine Bollaert est connue du grand public pour ses regards pénétrants mais surtout son très doux et délicieux sourire. Un air jovial qui dissimule un cœur brisé par un événement déchirant dont elle avait fait face lorsqu’elle n’avait que 8 ans.

Un moment particulièrement douloureux dont elle a gardé secret durant une bonne partie de sa vie. Le jeudi 17 mai, l’actrice a enfin décidé de sortir de son silence en racontant tout ce qui s’était réellement passé dans les colonnes du magazine Paris Match.

« Les jours suivants sont marqués par le traumatisme de sa mort… »


Un matin, c’était au cours du mois de novembre de l’année 1987, Faustine Bollaert, élève à l’école Saint-Jean-de-Passy situé au XVIe arrondissement de la capitale, sa meilleure copine et son “premier grand amour” prénommée Alexandra a manqué à l’appel. En essayant de comprendre son absence, un responsable de l’établissement s’est présenté dans leur classe pour annoncer la mauvaise nouvelle.

« Je dois quitter la classe d’où j’aperçois, au bout d’un interminable couloir, le père Escudier », débutait-elle tristement, toujours sous l’effet de l’émotion. « Je me mets à courir, j’atterris dans ses bras. Je sens qu’il se passe quelque chose de dramatique. J’ai la tête dans son cou, je me souviens encore de l’odeur de son pull auquel je me suis agrippée« , poursuivait-elle.

C’était ainsi que Faustine Bollaert avait appris alors que sa meilleure amie a succombé suite à un accident. « Alexandra et moi, on était comme deux sœurs », confiait-elle par la suite avant de préciser : « Je m’assois, abasourdie(…)les jours suivants sont marqués par le traumatisme de sa mort : solitude, pleurs et cauchemars. »

Trente ans plus tard, l’animatrice de 39 ans s’est mis en contact avec la sœur de sa défunte amie. « Sa sœur, qui n’était pas née au moment du décès, a récemment pris contact avec moi. Nous avons échangé des photos, des souvenirs ; elle m’a expliqué les circonstances de sa disparition. C’est important pour moi, à l’aube de la quarantaine, de reconstruire toutes les pièces du puzzle » ,terminait-elle avec beaucoup d’émotion.