Au micro de la rédaction du Journal du dimanche, la chroniqueuse de Cyril Hanouna, Christine Kelly, vient de livrer une rare confidence au sujet de cette « humiliation quasi quotidienne » qu’elle a vécue tout au long de sa carrière de journaliste…
Cet épisode traumatisant se produisait avant que Christine Kelly n’intègre l’équipe de Touche pas à mon poste et n’occupe son poste à l’antenne de CNews pour présenter le programme Face à l’info.
C’était à l’époque où elle siégeait au prestigieux Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), de 2009 à 2015. Malgré le temps, l’animatrice en garde des douloureux souvenirs.
« Une humiliation quasi quotidienne… »
Depuis sa nomination par Gérard Larcher, le président du Sénat de l’époque, c’était le cauchemar total pour Christine Kelly. La plupart des remarques désobligeantes visaient principalement son âge. En ce moment-là, la journaliste avait 39 ans. Ce qui faisait d’elle, la plus jeune de tous les membres de l’équipe du Conseil supérieur de l’audiovisuel.
« Certains mastodontes la considéraient comme une jolie fleur posée là pour décorer« , débutait-elle lorsqu’elle a été interrogée à ce sujet par la rédaction du Journal du Dimanche.
« Quand je rentrais chez moi, j’explosais en sanglots, mais je n’ai jamais rien montré. À la longue, ils se sont épuisés« , poursuivait-elle. Entre « Moqueries, railleries, sourires entendus, voiture rayée dans le parking, notes de frais déchirées…« , la journaliste a vécu un véritable enfer.
Sans oublier de ces moments où découvre son bureau complètement « souillés et recouverts de boue« . Bref, « Une humiliation quasi quotidienne« , affirmait-elle avec beaucoup de peine.
La réaction de Michel Boyon.
Si Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel de l’époque a reconnu que l’arrivée de Christine Kelly a fait « une petite surprise en raison de son âge« , par contre, il a du mal à croire en cette histoire.
« Franchement, elle m’en aurait parlé, vous ne croyez pas ? Ce ne sont pas les habitudes de la maison« , s’assurait-il. En plus, concluait Michel Boyon, Christine Kelly « a, par moments, une petite tendance à exagérer les choses« .