Sylvie Tellier essuie une nouvelle polémique à son actif. Elle a été sévèrement pointée du doigt par un directeur de comité.

Robert Sébas avait annoncé, le 2 octobre dernier, l’annulation de Miss Guyane 2020. Président du comité local depuis 2004, le délégué régional de Miss France avait évoqué dans un communiqué de multiples raisons, pour la plupart liées à la crise sanitaire dû à la Covid-19. Mais trois jours plus tard, surprise : il a appris que l’événement aura bien lieu, avec un autre comité sélectionné par Sylvie Tellier !

Nathalie Nouh Chaia Vernet, qui faisait partie du comité Miss Guyane à sa création en 1998 et était restée dans le milieu des concours de beauté, a annoncé elle-même sa nomination. Une nouvelle qui donne le sourire à bon nombre de fans du concours, mais pas à Robert Sébas. Dans un communiqué cinglant envoyé à France-Guyane, il s’est indigné contre la société Miss France. Et celui-ci d’assurer que sa mauvaise relation avec Sylvie Tellier a fini par lui coûter sa place puisqu’il avait refusé de se plier aux ordres de Sylvie Tellier. Les tensions ont commencé à se faire ressentir depuis décembre 2016, lors du sacre d’Alicia Aylies.

La raison ? « Il n’y a pas eu ce retour escompté« , regrettait l’ex-directeur de comité. Et d’ajouter: « Il n’y a pas eu de grands contrats de signés. Même lorsqu’il y a eu le salon du tourisme à Paris, la collectivité a dû payer pour qu’Alicia, alors Miss France, puisse venir sur le stand« . Après quoi, il avait averti Sylvie Tellier de crier au scandale en pleine élection d’Alicia Ayliès si les choses ne suivent pas le cours normal.

Il rajoute que ses réclamations ont aggravé la situation : « il faut dire que je ne me suis pas laissé faire. Quand j’ai des choses à dire, je le dit ». Dès lors, il aurait, selon lui, commencé à être peu à peu écarté de l’institution.

« On nous a rajouté tout au long de l’année de nouvelles dépenses très élevées et qui nous mettaient en difficulté ».


« Elle m’a dit qu’elle n’était pas contente de mes questionnements, des remarques que j’avais faites, que j’étais toujours en train de me plaindre et surtout elle m’a dit qu’elle n’avait pas à se justifier, qu’elle décidait toute seule, se rappelle l’ex-directeur de comité. Ça n’a jamais été le grand amour. Elle ne m’a jamais embrassé ni serré la main. Ça montre son état d’esprit à mon encontre« .

Ce que Robert Sébas reproche surtout à Sylvie Tellier, c’est qu’ « On nous a rajouté tout au long de l’année de nouvelles dépenses très élevées et qui nous mettaient en difficulté. On a appris que la licence aurait un coût de 1 500 euros évolutif. »