Lors d’une interview accordée à TV Grandes chaînes, Anne-Claire Coudray s’est livrée sur cette « souffrance sourde » qui la ronge…

Croyant être hors antenne, Anne-Claire Coudray a, quelques jours plus tôt, dérapé sur Donald Trump et ce dans un style inhabituellement informel : « Euh il a fumé la moquette notre ami ! » Des mots qui ont beaucoup amusé la Toile.

 » Tout le monde a peur de tout le monde » !


Cela fait déjà cinq longues années qu’Anne-Claire Coudray est à la tête du JT du week-end sur TF1. Dernièrement, la journaliste rencontre de nombreuses difficultés au sein de son travail… Elle qui est d’ordinaire très proche des gens – « Quand je suis au supermarché, il arrive souvent que l’on m’aborde pour parler de l’actualité avec moi. J’adore ça ! » – raconte-t-elle.

Et cet « éloignement collectif » lui pèse énormément. Durant le confinement du printemps dernier, Anne-Claire Coudray de déplorer : « ça m’embête car je suis très tactile, je touche normalement toujours les bras de mes interlocuteurs ! (…) tout le monde a peur de tout le monde et se demande qui va le contaminer« .

Toutefois, elle essaie tout de même d’apporter du positif. En effet, elle se félicite et est très fière de pouvoir contribuer à apporter un peu de jovialité aux « Français coincés chez eux » avec son « JT refuge« .

Anne-Claire Coudray de poursuivre : »On reçoit beaucoup de messages de gens qui nous disent : ‘Vous avez un ton rassurant‘ ». Ce qui est un baume lui permettant de tenir bon contre cette  » souffrance sourde« …

Celle qui s’inspire de Jean-Pierre Pernaut de se confier par la suite sur sa grand-mère de 93 ans. Cette dernière dont elle est très intime et qui passe, à l’heure où l’on parle, le confinement chez elle en Bretagne.

D’ailleurs, elle est passée la voir « il n’y a pas longtemps, avant le reconfinement. J’ai fait un test Covid, car je revenais des États-Unis et j’étais négative. Je me suis donc permis d’aller lui faire un petit bisou« . Et la journaliste de solliciter les Français à bien respecter toutes les restrictions mises en vigueur afin que ça s’arrête et qu’elle puisse retrouver sa mamie comme bon lui semble.

Et Anne-Claire Coudray de conclure en ces termes : « C’est dur de devoir accepter de ne pas voir des êtres qui nous sont chers et ne seront pas là éternellement... »