Bernard Tapie doit assister ce jeudi 24 septembre à l’audience en appel de la mise en liquidation de ses biens prononcée le 30 avril dernier par le tribunal de commerce de Bobigny. En plus de cela, il semble, à l’heure actuelle, crouler sous une montagne de dettes comme l’avait souligné Gilles Verdez en direct de TPMP.

Décidément, rien ne va pour l’homme d’affaires. Au-delà de ses graves pépins de santé, Bernard Tapie doit encore faire face à des problèmes pécuniaires.

Ce mercredi 23 septembre, en direct du plateau de TPMP, Gilles Verdez a pris position sur cet acharnement dont fait face aujourd’hui l’ex-ministre après s’être entretenu par téléphone avec son fils Stéphane Tapie.

« C’est plus que de l’acharnement »!


« Il m’a dit que Bernard essaie de vraiment de faire front mais que pour la famille c’est plus que de l’acharnement, c’est une envie d’humilier. Il m’a expliqué qu’au moment de la liquidation, quand il a été condamné à rembourser, Bernard Tapie avait proposé de rembourser directement 130 millions (…) Aujourd’hui, il m’a donné une info, il ne doit plus 400 millions. Ce que lui réclame le consortium c’est 600 millions (…) Il est totalement étranglé« , déclarait le chroniqueur, avant d’avouer avoir « de la peine pour Tapie« .

Pour rappel, Bernard Tapie, dans l’affaire de la vente en 1993 d’Adidas par le Crédit lyonnais, est sommé de rembourser les 404 millions d’euros obtenu lors d’un arbitrage contesté en 2008. Ses propositions pour rembourser sa dette (il affirme n’avoir touché que 270 millions d’euros lors de l’arbitrage) n’ont pas été acceptées par la justice.

Bien qu’il doit se rendre devant le tribunal ce 24 septembre pour une audience en appel de la mise en liquidation de ses biens, quelques heures avant, le père de Sophie Tapie a eu la mauvaise surprise de rencontrer un technicien venu lui couper l’électricité. Une décision contre laquelle il s’est insurgé dans les colonnes du Parisien.

« Je lui ai expliqué que la liquidation judiciaire de mes biens n’est pas définitive et, qu’en plus, je paie moi-même mes factures de gaz et d’électricité. C’est fou, ils ont essayé de me couper l’électricité », s’offusquait-il.

« Je trouve ça dégueulasse de l’attaquer en justice alors qu’il est aussi diminué physiquement »


Contacté par Le Parisien, le technicien d’Enedis confirmait la version de faits de l’ex-président de l’OM : « Je suis intervenu à la demande du service recouvrement d’EDF pour une résiliation du contrat et, sur ma fiche, il était marqué que c’était dans le cadre d’une liquidation judiciaire, expliquait-il, Monsieur Tapie, qui m’a d’ailleurs accueilli chaleureusement, m’a expliqué que c’était illégal de lui couper l’électricité. »

« C’est le mandataire judiciaire et non le fournisseur d’électricité, en l’occurrence EDF, qui est seul décisionnaire. La résiliation dans ce cas n’avait pas lieu d’être« , soutenait l’employé en question. Avant de confier avoir été bouleversé par sa rencontre avec Bernard Tapie. « J’ai été touché de le voir dans cet état et, franchement, je trouve ça dégueulasse de l’attaquer en justice alors qu’il est aussi diminué physiquement« , déplorait-il.