Tous les élèves ont repris le chemin de l’école depuis le 01er septembre dernier…un retour en classe suivi de près par Brigitte Macron, une ex-professeure de français qui garde toujours l’œil sur les éventuels débats autour de l’éducation et de l’enseignement en général. Mais à son époque, quel genre d’enseignante était-elle réellement ? Le point sur la question.
En 2015 encore, Brigitte Macron n’était que Madame-Tout-le-monde, elle exerçait en qualité de professeure salariée. Septembre a toujours été bien particulier pour la Première dame au vu de sa passion pour l’enseignement et de son passé de professeure. Et cela se reflète encore à l’heure actuelle.
Brigitte Macron toujours engagée dans l’enseignement…
A l’origine de la création d’une école pilote, l’Institut des Vocations pour l’Emploi (L.I.V.E.) se trouve une prof de français, en disponibilité, en la personne de Brigitte Macron. Elle préside même le comité pédagogique de L.I.V.E à Clichy-sous-Bois où elle vient une fois par mois, y enseigner elle-même le français et les lettres pour donner le goût de la littérature et du patrimoine culturel aux décrocheurs scolaires.
Deux autres antennes sont prévues à proximité de Valence et de Roubaix pour l’année qui vient. Et lorsqu’elle y enseigne, elle est appelée tout simplement « Madame » comme d’antan !
« À la naissance de mon troisième enfant, j’ai eu envie d’exercer un autre métier. Une amie m’a dit que l’académie de Strasbourg, où nous vivions alors, recherchait des enseignants, et comme j’avais une maîtrise de lettres, j’ai postulé et été retenue », confiait-elle au courant de l’année 2017 à ELLE.
Elle a mêmement expliqué les quelques difficultés qu’elle avait eu à ses débuts : « Je suis arrivée dans une classe de collège où l’on devait étudier des subordonnées conjonctives. Et moi, les conjonctives, les relatives, les circonstancielles, je n’en avais aucune idée, je n’avais étudié que la littérature ! La première heure a été vertigineuse (…). Et très vite, enseigner a été un vrai bonheur et même, c’est peut-être naïf, une fierté. »
Sa « présence » était « très intense, énergique, mais avec féminité. Un côté sensible et fin »
Une des mamans d’élève dans Society avait témoigné que sa « présence » était « très intense, énergique, mais avec féminité. Un côté sensible et fin, et, en même temps, elle ne tournait pas autour du pot. »
Elle est revenue dans les parages d’Amiens dans les années 90 où elle continuait à briller au sein de La Providence. Elle avait, à l’époque, animé des ateliers de théâtre. Là où elle avait croisé Emmanuel Macron (en 1993, NDLR) qui n’avait que 16 ans.
« C’était une professeure amoureuse de la littérature et d’abord de son métier, une réelle vocation. Son charisme, la force de sa parole, son enthousiasme emportait les élèves. Joyeuse, optimiste, souriante, elle n’était pas sévère mais, grâce à une très grande autorité naturelle, en imposait », précisait en 2017 au micro de Paris Match le directeur du lycée Saint-Louis-de-Gonzague dans le 16e arrondissement de Paris là où elle exerçait après son divorce avec André-Louis Auzière.
« Une main de fer dans un gant de velours »
Dans le documentaire « Brigitte Macron, un roman français » de Virginie Linhart diffusé sur France 3 en 2018, l’on ait vu un de ses anciens élèves raconter « Le premier jour quand elle est arrivée sur des talons de 4-5 centimètres, avec un slim en cuir, elle dénotait quand même par rapport aux autres professeurs ».
En effet, Brigitte Macron avait sa propre manière à elle d’enseigner, une ambiance propre à elle et qui visiblement marche à merveille à en tenir compte des témoignages de ceux à qui elle dispensait ses cours : « Ça dépassait le cadre du simple cours de français. On passait un bon moment avec elle (…). Il y avait le cadre et la souplesse. On pourrait dire une main de fer dans un gant de velours ».