Invité dans Sept à huit au micro d’Audrey Crespo-Mara, Catherine Laborde n’a pas manqué de livrer un témoignage des plus déchirants en évoquant de la manière la plus franche possible sa démence à corps de Lewy.

Ce samedi 03 octobre, dans un épisode inédit de Sept à huit, la sœur de Françoise Laborde a donné des nouvelles de son état de santé et, au passage, a multiplié des confessions des plus bouleversantes.

Ce soutien sans faille de son mari


Catherine Laborde est connue de tous pour avoir été Miss météo de TF1. Elle y a officié de 1988 à 2017. Cela faisait donc près de vingt-huit ans qu’elle ait présenté le bulletin météorologique sur cette chaîne avant de tirer sa révérence. Son départ anticipé a été effectivement motivé par son état de santé.

Du haut de ses 69 ans, l’ex-star de TF1 lutte aujourd’hui nuit et jour contre la maladie à corps de Lewy (une maladie presque similaire à la maladie d’Alzheimer ou celle de Parkinson, NDLR). A ce sujet, elle a co-écrit un ouvrage qui revient précisément sur ce combat avec son mari Thomas Stern intitulé sobrement Amour malade, quand aimer devient aider. Elle y évoque et d’un ses six ans de combat contre cette démence et de deux le soutien indéfectible de son époux.

Catherine Laborde explique qu’il y a des jours plus difficiles comme des jours où tout semble aller pour le mieux. Et cette dernière d’admettre avoir peur de ce « monstre qui la paralyse« . « Ça m’a projeté en dehors du monde des autres humains« , confiait-t-elle.
Puis d’évoquer mêmement ses trous de mémoires : « J’ai oublié ce qu’on a dit une demi-heure plus tôt. C’est bizarre, on ne sait plus où on est, qui on est. Le symptôme le plus récent c’est que je ne sais plus, lorsque je suis dans le noir, si je suis en haut, en bas. J’ai l’impression d’être dans une sorte de machine, secouée, et je ne sais pas trop où je suis. C’est un état d’esprit qui est là aussi, accentué par la peur, et que je connais depuis peu de temps. « , poursuivait l’ex-Miss Météo.

sa famille, « sa sécurité« !


Elle raconte souventes fois « perdre l’équilibre » voire même « trébucher« . Et de rajouter : »Je ressens un désespoir total comme un enfant qui a perdu (…) Comme une personne qui n’a plus de lien avec l’extérieur« . Et quelques peu, perdue dans ses pensées, elle confesse à Audrey Crespo-Mara : « A chaque fois que je veux vous dire quelque chose qui me tient à cœur, ça m’échappe. »

Avec la maladie qui prend de l’ampleur, sa famille constitue pour elle « une sécurité ». « Mon mari m’aide comme quand je n’étais pas malade, c’est à dire en amoureux, en amant, mais ce n’est pas toujours facile. Comment est-ce qu’il peut m’aider le mieux ? C’est en m’aimant, plutôt qu’en m’aidant, mais c’est compliqué« , reconnaît Catherine Laborde, avant de conclure: « Je regrette. J’aimerais l’entraîner encore pour aller faire des balades. Il y a un temps qui est terminé et avant de vivre cette maladie, je ne le savais pas. Je fais avec. »