Lors de son passage dans Sept à huit au micro d’Audrey Crespo-Mara, Line Renaud n’a pas manqué de faire usage de mots forts pour qualifier le penchant maladif du défunt rockeur pour le tabac et l’alcool, une surconsommation « quasi suicidaire » …

Rappelons-le, l’ancienne meneuse de revue avait rencontré Johnny Hallyday alors qu’il n’était âgé que de 16 ans et a entretenu une forte amitié avec lui durant 57 longues années. En tant que marraine de show business du rockeur, l’actrice avait lancé sa carrière dans les années 60, le révélant au grand public dans une émission de télé. Le rockeur n’avait alors que 17 ans. Une graine de star pleine de talent, que la comédienne avait immédiatement décelée et qui avec le temps était devenu un fils.

Invitée dAudrey Crespo-Mara pour un entretien dans l’émission Sept à Huit, Line Renaud a, le cœur lourd, fait usage de mots très forts pour qualifier la mort de son filleul de cœur.

« C’était pas à lui d’être là », indiquait la comédienne visiblement attristée après la diffusion des images de l’hommage du défunt rockeur à la Madeleine. Et la chanteuse de 92 ans de rajouter : « Il était trop jeune ». Et après avoir observé un temps de silence, Line Renaud de conclure : « Mais c’est un suicide Johnny, c’est un suicide… Il a bu toute sa vie, il a fumé, il allumait les cigarettes les unes derrières les autres, elle était à peine éteinte qu’il en rallumait une, c’est un suicide ! »…

Ce traumatisme de jeunesse pour laquelle elle n’a pas eu d’enfants.


Mariée à son Loulou Gasté pendant 45 ans, Line Renaud n’a jamais eu d’enfant. Dans Un jour un destin il y a quelques années, elle racontait son traumatisme de jeunesse qui lui a empêché d’enfanter : « J’ai eu une fausse couche…Un avortement mal fait, j’ai frôlé la septicémie et donc, ça m’a marquée. C’est la chose qui, jeune, m’a probablement fait le plus mal« .

Tombée enceinte à seulement 18 ans de son époux, Line Renaud ne pouvait pas encore assumer cet enfant et en a été dissuadée par ses proches et notamment sa grand-mère. Dans les colonnes du magazine Elle, elle racontait alors son avortement clandestin et « la vieille femme qui fourrageait dans (son) ventre avec une aiguille à tricoter« .