Après avoir dédié son émission à Samuel Paty, Cyril Hanouna a fait son mea culpa suite aux propos qu’il a antérieurement tenus au sujet des dessins de « Charlie Hebdo« .
En hommage à Samuel Paty, Cyril Hanouna à dédié ce numéro de TPMP au défunt. Il s’agit de ce professeur d’histoire-géographie du collègue Bois d’Aulne, assassiné vendredi 16 octobre, dans une rue proche de l’établissement, par un Russe de 18 ans, qui a été ensuite abattu par les policiers.
En cause : il avait lors d’un cours d’éducation civique montré à ses élèves de 4ème, la semaine dernière, une caricature de Mahomet (tirée de « Charlie Hebdo« , NDLR). Un nom qui vient de s’ajouter à longue liste des victimes du terrorisme islamiste en France.
De ce fait, l’animateur avait, en prélude, de son talk-show observé une minute de silence. Sans compter la lumière éteinte sur le plateau. Après quoi, il a invité sa bande de chroniqueurs à débattre sur le sujet. Quant au trublion du PAF, il en a profité pour présenter ses excuses suite au discours qu’il a tenu au sujet des dessins de « Charlie Hebdo » ce mois de septembre dernier.
« Il n’y a que des innocents qui sont touchés. Alors, on commence à avoir peur. On se dit qu’il faut peut-être faire attention« .
C’était pendant qu’il débattait sur la grosse polémique gravitant autour des paroles antisémites de Freeze Corleone. Et Cyril Hanouna n’a pas manqué, ce jour-là, de condamner « les dessins de Charlie Hebdo, qui mettent de l’huile sur le feu » ainsi qu’au passage les propos « inadmissibles » de Mila.
Et le papa de Bianca et Lino de revenir sur ses propos : « Même moi, j’ai pu dire des bêtises. Par peur. J’ai eu peur que des innocents soient touchés. ‘Charlie Hebdo’, c’était des innocents. On l’a vu encore il y a quelques semaines. Les gens qui étaient en bas de l’ancien local de ‘Charlie Hebdo‘, c’était des innocents« .
Et de poursuivre : « Il n’y a que des innocents qui sont touchés. Alors, on commence à avoir peur. On se dit qu’il faut peut-être faire attention« .
« Il faut continuer à se battre pour la liberté d’expression«
« Mais c’est vrai que c’était une connerie. Il faut continuer à se battre pour la liberté d’expression« , concluait Cyril Hanouna qui au passage n’a pas manqué de saluer le courage de Papebyram Sy, élève du collège du défunt qui a choisi de témoigner ce week-end face aux caméras