Les Macron, une dynastie à la Trump ? La presse anglaise ose la comparaison.

A l’aube de l’investiture d’Emmanuel Macron en 2017, la presse anglophone laissait, maintes fois, entendre que Les Macron tendent à reproduire la dynastie Trump.

La presse étrangère s’intéresse à la montée en puissance des premières filles !


Rappelons-le, au courant de l’année 2017 toujours, le magazine Vogue et le journal Evening Standard ont ainsi comparé l’influence qu’ont pu avoir Tiphaine Auzière et Ivanka Trump dans l’image renvoyée par leur président de père (ou de beau-père). Elles sont toutes deux mères de famille et n’ont pas hésité à prendre la parole publiquement pour défendre l’action politique de leur père ( ou beau-père). Toutes deux jouent mêmement, après l’élection de leur père/beau-père, un rôle politique.

Si Tiphaine Auzière se présentait bien comme suppléante du candidat En Marche! dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais, Ivanka Trump bénéficie de son côté d’un bureau dans l’aile ouest de la Maison Blanche et accompagne fréquemment son père lors de rencontres avec des chefs d’Etats étrangers sans en être vraiment qualifiée pour le poste.

La différence se joue par ailleurs sur le fait que Tiphaine Auzière ne jouera un rôle politique dans le parti de son beau-père que si les Français décident de voter en faveur du candidat qu’elle supplée. Ivanka Trump, quant à elle, a été parachutée à son poste sans que Donald Trump n’ait consulté qui que ce soit à ce propos.

« Une citoyenne engagée » ?


Selon Milly Vincent et Charlotte Mitchell, si Tiphaine Auzière s’y met réellement, les Macron finiront par construire « une dynastie à la Trump« . Après l’entretien accordé, ce mercredi 7 octobre, par Tiphaine Auzière à Paris Match , le Daily Mail n’est seulement pas arrêté à la comparaison des deux femmes mais le tabloïd s’est étendu entre les deux familles. Bien que la fille de Brigitte Macron botte en touche.

Elle admet être une femme engagée et ne cache pas, au passage, avoir des contacts réguliers avec quelques-uns des membres du gouvernement à l’instar d’Éric Dupond-Moretti, ce mois de septembre. « Nous avons parlé, entre autres, de l’accompagnement des victimes, de la réforme des prisons, de l’insertion. », assurait-elle. Mais elle maintient n’être qu’une « citoyenne engagée » lorsque la question d’ambition politique lui est posée.