La réhabilitation du bureau du président de la République, Emmanuel Macron, dont les travaux avoisinent les 930 000 euros, crée une polémique sans précédent. En effet, Stéphane Bern, au micro de la rédaction du Parisien, publiée le vendredi 18 septembre dernier, monte au créneau pour défendre le chef de l’Etat.

Les propos des détracteurs du mari de Brigitte Macron ne sont pas cléments pour dénoncer le coût faramineux de la rénovation du salon doré de l’Élysée et d’autres projets présidentiels du même genre d’ailleurs.

« 930 000 € ! Emmanuel Macron « redore » son blason. Après la vaisselle de l’Elysée (500 000 €) et la moquette (re 500 000 €), c’est au tour du Salon, avec 15000 feuilles d’or. Pendant qu’Amandine, Pierre et Karim, intérimaires, sont en galère vers le RSA« , tweettait François Ruffin, un exemple parmi tant d’autres. Mais il faut dire que Stéphane Bern n’est pas de cet avis.

« Oui, poser des feuilles d’or, cela coûte un peu cher, reconnaissait le célèbre ammi des premières dames de France, selon les propos recueillis par le Parisien.

Cependant, pour répondre à la provocation de François Ruffin, la réponse de l’animateur fût sans appel : « soit on restaure sérieusement, soit on fait n’importe quoi« .

« Cela a fait travailler beaucoup d’artisans, c’est un conservatoire des métiers d’art« , poursuivait-il avant de préciser que tout compte fait, « cette rénovation coûte beaucoup moins cher que de construire des bâtiments pharaoniques, ce que les présidents adorent en général faire. Et ce n’est pas le cas d’Emmanuel Macron! »

Le couple présidentiel, rappelé à l’ordre…


Un crédit annuel de 5 millions d’euros est déjà inscrit dans la loi des finances pour tous travaux de rénovation des bâtiments présidentiels comme l’Alma, l’Elysée ou encore Brégançon, contraignant ainsi la Cour des comptes à rappeler Brigitte et Emmanuel à la réalité.

Un avis ignoré par la présidence qui, jusqu’à preuve du contraire, insiste toujours, selon le Monde, sur « la nécessité de mener à bien les travaux liés à la conservation du patrimoine immobilier ».