Olivier Mazerolle a fait le point sur les raisons de la mauvaise humeur d’Emmanuel Macron dans sa chronique L’Opinion…
Hormis la seconde vague de Covid-19 qui rôde déjà dans l’Hexagone, son avenir politique inquiète énormément le président de la République. En témoigne ses fréquents sauts d’humeurs comme lorsqu’il s’en prend à ses ministres pour les pousser à faire preuve de plus d’efficacité ou de discrétion.
A cet effet, Olivier Mazerolle nous en dit plus sur cette mauvaise humeur dans sa chronique baptisée L’Opinion ce dimanche 20 septembre sur LCI. En effet, il nous apprend que l’époux de Brigitte Macron se trouve être « exaspéré. » La raison : la récente proposition faite par Christian Estrosi. A titre de rappel, au tout début de ce mois de septembre, le maire LR de Nice a suggéré qu’Emmanuel Macron se porte candidat en tant que représentant de la droite pour cette prochaine élection présidentielle.
« On a négligé l’embarras dans lequel la proposition plonge Emmanuel Macron« , soulignait Olivier Mazerolle. S’il « labourait le champ des Républicains » en vue d’amasser des électeurs lors de la seconde campagne, il n’avait pas pourtant pas espéré être « le président du en même temps ».
« La droite et la gauche seraient de retour » s’il advienne à porter l’étiquette des Républicains pour la course à la présidentielle de 2022. Un espoir sans pareil pour la gauche. Sans compter « la politique économique libérale » du chef de l’Etat. C’est effectivement grâce à cette politique qu’il a réussi à convaincre Édouard Philippe de le rejoindre en tant que Premier ministre.
Et Olivier Mazerolle de conclure : « Si on ajoute à ça la difficulté qu’il éprouve à maîtriser les fortes têtes qu’il a nommées au gouvernement (…) on peut comprendre qu’il soit exaspéré« .
« Le président s’est montré très très dur sur l’échec de la stratégie des tests »
Le premier à en être concerné n’est nul autre qu’Olivier Véran. « Le président s’est montré très très dur sur l’échec de la stratégie des tests« , laissé entendre un ministre qui avait pris part au Conseil de défense à L’Opinion. « Olivier Véran a poussé d’autres mesures plus contraignantes, mais le président s’est montré très clair : on ne viendra aux contraintes quand on sera bon sur les tests. »