C’est ce lundi 12 octobre qu’a été ouvert le procès en appel de Bernard Tapie rejugé pour « escroquerie », l’homme d’affaires et ancien ministre qui lutte corps et âme contre un double cancer y est apparu très affaibli bien qu’il n’a pas manqué de gratifier l’assistance d’un de ses coups de sang dont il est coutumier jusqu’à menacer de quitter la salle…

Le procès en appel de Bernard Tapie, rejugé pour « escroquerie » après sa relaxe du mois de juillet 2019 dans l’affaire de la vente en 1993 d’Adidas par le Crédit lyonnais où il a été sommé de rembourser les 404 millions d’euros obtenu lors d’un arbitrage contesté en 2008 s’est ouvert ce lundi 12 octobre à Paris.

Bernard Tapie est apparu très affaibli…


L’homme d’affaires et ancien ministre qui se bat, à l’heure actuelle, contre un double cancer de l’estomac et de l’œsophage, est apparu très affaibli lors de son arrivée à la cour d’appel de Paris. Vêtu d’un costume sombre avec un masque chirurgical sur le visage, le père de Sophie Tapie n’a souhaité faire aucune déclaration.

Rappelons-le, Bernard Tapie est rejugé avec cinq autres prévenus, dont le PDG d’Orange Stéphane Richard qui fût lors de la mise en place de l’arbitrage en question directeur de cabinet de la ministre de l’Économie Christine Lagarde.

A peine 10 minutes depuis que ce procès en appel n’ait commencé, Bernard Tapie n’a pas manqué de piquer un coup de colère pile poil au moment du rappel des faits par Sophie Clément, la présidente de l’audience au point que le patron du groupe de médias La Provence ait voulu illico quitter la salle. « Je me barre, grognait-il avec sa voix cassée. La comédie, ça fait quinze ans que ça dure. Je me barre, je n’ai rien à foutre ici ! ».

Fort heureusement, le père de Stéphane Tapie qui suit, à l’heure où l’on parle un traitement expérimental aux effets secondaires abominables, a pu se ressaisir après que son avocat lui en a dissuadé.