De passage sur les ondes de Sud Radio hier, le 14 septembre 2020, Laurence Boccolini a raconté ouvertement sa pire expérience à la télé, celle de sa participation au programme On n’est pas couché au cours de l’année 2008.

A cette époque, l’actuelle animatrice de Mot de passe de France 2 venait tout juste de publier Puisque les cigognes ont perdu mon adresse, un livre autobiographique racontant principalement son désir toujours non comblé en dépit de la naissance de son enfant.

« Je me suis aperçue que ça avait laissé une très grosse trace ».


En effet, Laurence Boccolini a été conviée dans l’émission On n’est pas couché pour présenter son nouveau livre. Et sur le plateau, « Je me suis fait laminer. J’avoue que je le regrette un peu« , s’est rappelée l’écrivaine qui, visiblement, ne s’en remet pas toujours de ces moments de critiques intenses.

« Et après on passe un coup de fil ? On fait quoi ? On pleure ?« , lui demandait donc Gilles Ganzmann, journaliste de Sud Radio. « Oui, on pleure, on pleure encore même maintenant« , lui répondait donc la principale intéressée.

Puis Laurence Boccolini a enchaîné sa prise de parole en précisant que voila « (…) Vous vous dites qu’on va vous appeler et qu’on va s’excuser parce que c’est quand même grave ce qui vous arrive ».

Mais après tout, poursuivait-elle, « (…) J’ai eu tendance à mettre un chapeau au-dessus, c’est-à-dire que j’ai reçu des centaines de messages de gens connus, pas connus… qui m’ont appelée en me disant ‘On était fasciné par l’horreur de ce qui se passait’ « .

A un certain moment donné, elle s’était dit, « C’est arrivé, ça ne m’a pas fait mal ». Mais après quelques années, malheureusement, « je me suis aperçue que ça avait laissé une très grosse trace ».

Désormais, expliquait-elle toujours, « Si ça arrivait ; je me lèverais, je m’en irais, je ne me laisserais pas défoncer comme ça. Parce que c’est ce que j’ai laissé faire. Je ne me suis pas respectée ce soir-là« .

Pour rappel, en ce moment-là, Éric Naulleau, dans ses critiques avait même reproché Laurence Boccolini d’avoir surexposer sa vie personnelle dans son livre. « Il n’y a plus de vie privée, plus de zone d’ombre. Ça m’a embarrassé. Vous en rajoutez tellement dans le pathos que je trouve ça de mauvais goût. J’ai été choquée« , lui lançait en plein nez ce chroniqueur.

A cet instant précis, confessait l’animatrice, « j’ai entendu la productrice [Catherine Barma, NDLR] dire ‘Rapproche-toi d’elle[faire le gros plan, NDLR], elle chiale’ ». Et tout de suite après, s’est-elle souvenue, « J’ai vu une boîte de Kleenex arriver sous mon nez, je me disais ‘Ne pleure pas, ne pleure pas, tu n’as jamais pleuré à la télé, il ne faut pas pleurer’. Mais ça sortait tout seul« .

Bref, une aventure très éprouvante dont l’épouse de Mickaël Fakaïlo n’a toujours pas compris l’intérêt de l’avoir traité de la sorte.
« Je ne savais pas ce que je faisais là en fait ; je venais présenter un bouquin où j’expliquais une expérience (…) et je me faisais démonter, et je ne comprenais pas pourquoi« , terminait-elle.