De passage, ce 23 octobre, sur le plateau de Jean-Marc Morandini, sur CNews afin d’évoquer la situation sanitaire et ses répercussions sur le secteur de la restauration, Michel Sarran a annoncé une bien mauvaise nouvelle, son établissement toulousain a été contraint de fermer ses portes suite au couvre-feu instauré depuis peu.

Comme beaucoup de domaines, la restauration fût l’un des secteurs les plus touchés par cette pandémie à Covid-19. A peine remis de la première vague du coronavirus, les restaurateurs peinent à nouveau à subir les coups durs de cette crise sanitaire depuis l’instauration des nouvelles restrictions par le gouvernement.

« Aujourd’hui, on est les deux genoux à terre et la situation économique est très grave pour le secteur de la restauration« .


Selon LCI, les chiffres de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih), « plus de 30.000 établissements risquent de déposer le bilan. Dans cette hypothèse (…) 220.000 emplois seraient ainsi détruits« .

Michel Sarran est lui aussi durement touché par les coups durs de la crise sanitaire au point d’avoir, suite au couvre-feu, décidé de fermer son établissement à Toulouse.

« J’ai pris la décision de fermer purement et simplement le restaurant. Nous avons ouvert juste pour le déjeuner cette semaine, quand on a eu l’annonce du couvre-feu. Après, on a fait le point et, économiquement, c’est moins grave de fermer que de rester ouvert« , expliquait Michel Sarran en direct de l’antenne de CNews .

Et de poursuivre : « C’est terrible mais on perd de l’argent en étant ouvert. Aujourd’hui, on est les deux genoux à terre et la situation économique est très grave pour le secteur de la restauration« .

Michel Sarran interpelle à nouveau le gouvernement.


Avant de lancer un appel au secours : « Je suis désespéré parce que quand vous avez passé vingt ans à construire un outil de travail, que vous avez investi tout votre argent et votre énergie, et que vous sentez que tout part en fumée… Des mesures sont prises mais on ne les trouve pas très équitables. On a envie de crier au secours. On attend du gouvernement qu’il nous aide« .

Rappelons-le, il n’est pas à sa première tentative. Il a, par le passé, déjà interpellé le gouvernement devant les difficultés auxquels les restaurateurs comme lui font face.