La sentence de l’affaire de litige opposant Michel Sarran à la compagnie d’assurance AXA où le célèbre chef réclame un dédommagement à cette dernière vient récemment d’être prononcée soit ce mardi 18 août 2020. Et l’on peut dire que ça a été une véritable douche glaciale pour Michel Sarran.

En effet, le 15 mars dernier, après que le gouvernement français ait ordonné la fermeture de tous les établissements afin de pouvoir stopper la propagation de la pandémie à Covid-19, nombreux des restaurateurs se sont soudainement retrouvés en mauvaise posture financièrement parlant. Ce n’est qu’à trois mois plus tard, que le gouvernement ait permis leur réouverture. Malheureusement, beaucoup ont été déjà contraint, pour survivre, de s’endetter pendant que d’autres ont carrément fait faillite.

Michel Sarran n’a pas fait exception. Ce dernier est effectivement un chef cuisinier toulousain dont le restaurant qui porte son nom, est doublement étoilé au guide Michelin au courant de l’année 2003. Il est également un visage familier des inconditionnels du Top Chef, il figurait parmi les jurés de la saison 6 diffusée en 2015.

Ce coup bas des assurances!


Le quinquagénaire aurait fait des pertes de l’ordre de 200 000 euros depuis le confinement. Une coquette somme qu’il compte se faire rembourser par les assurances. Son établissement étant sous contrat avec la compagnie AXA, sauf que cette dernière a refusé de le dédommager. L’acolyte de Philippe Etchebest a donc décidé de porter l’affaire devant la justice. Sauf que le tribunal de commerce de Toulouse n’a pas plaidé en sa faveur.

A la suite duquel Michel Sarran avait déclaré au micro de France Bleu que « les assurances n’ont pas joué pendant cette crise, et n’ont pas montré de solidarité« . Elles se sont abritées derrière un contrat qui « n’a pas vocation à indemniser une épidémie généralisée au territoire voire à une pandémie comme celle du Covid-19« .

AXA avait soutenu le donner réparation si la crise sanitaire lui aurait touché personnellement et non dans ce cas de figure actuel. « Dès lors, la garantie perte d’exploitation en raison de la fermeture administrative du seul établissement de l’assuré pour cause épidémique est un événement probable et rentre bien dans le cadre de la couverture d’un risque aléatoire et permet à l’assuré de mobiliser sa garantie. » Michel Sarran affirme en être « dégoûté » et « en colère« . Avant de poursuivre : « C’est la caricature des contrats dont il faut lire les petites lignes jusqu’au bout. On en a marre de ça ! ». Sauf qu’il ne compte pas en rester là !