Depuis le lundi 28 septembre dernier, les téléspectateurs ont fait la découverte de la nouvelle formule du karaoké géant de la deuxième chaîne, N’oubliez pas les paroles. Un programme soigneusement coupé pour faire face à la retransmission en direct du mythique tournoi de Roland-Garros.
A cause de la crise sanitaire liée à l’apparition du Covid-19, le tournoi de Roland-Garros, tout comme de nombreux autres grands évènements sportifs ou culturels (, l’Euro de football, les jeux olympiques, etc.) n’a pas pu être organisé à son calendrier habituel, c’est-à-dire, de mai en juin.
En effet, c’est vers la fin de ce mois de septembre que les organisateurs ont pu organiser la compétition avec quasiment pas de spectateurs en tribunes à cause des nouvelles restrictions sanitaires annoncées par le gouvernement.
Par ailleurs, un autre problème majeur s’est présenté : la diffusion en direct a été décidée au dernier moment et le groupe France Télévisions a dû improviser…provoquant l’ire des inconditionnels de N’oubliez pas les paroles.
«Ce montage est un manque de respect pour les candidats et les téléspectateurs.»
En effet, les téléspectateurs de N’oubliez pas les paroles se sont fait un sang d’encre en découvrant, à l’heure de diffusion du jeu, le joueur de tennis Gaël Monfils à la place de leur animateur préféré, Nagui.
Même si l’émission a été tout de même diffusée après la retransmission des matchs, de nombreux passages ont été supprimés comme par exemple la longue conversation de Nagui avec les candidats. Une nouvelle version que les fans n’ont pas bien accueillis.
« Si vous tenez absolument à N’oubliez pas les paroles, soit vous arrêtez la diffusion du tennis soit ne diffusez qu’une émission. Perso, j’aimerais que le sport arrête de passer avant tout le reste. Ce montage est un manque de respect pour les candidats et les téléspectateurs ! » ; « Je n’arrive pas à m’y habituer avec ce montage, j’ai l’impression de regarder un condensé de l’émission« , pouvait-on lire dans le fil des commentaires des internautes dans les réseaux sociaux.