Dans son autobiographie récemment sortie dans les Librairies, Paul revient sur son rocambolesque parcours dans les 12 Coups de midi, sa maladie mais également les pensées sombres qui l’accaparaient comme raconté à travers les pages d’Ici Paris.
Il est non seulement la coqueluche de Jean-Luc Reichmann mais aussi des inconditionnels des 12 Coups de midi. Celui que l’animateur surnomme « WikiPaul » vient tout juste de sortir son autobiographie publié aux éditions HarperCollins, disponible dans les Librairies depuis le 2 septembre dernier.
Dans Ma 153e victoire, le troisième plus grand Maître de midi retrace son parcours depuis Les 12 Coups de midi, sa vie sentimentale, son projet avec ses 691 522 euros de gains (vitrine des Etoiles Mystérieuses compris) mais particulièrement de son long combat contre son syndrome d’Asperger.
» En parlant de cette mémoire, elle me fait beaucoup souffrir. Il y a des choses que j’aurais aimé oublier »
Paul perçoit surtout son autisme plutôt comme une force et non un handicap : » En parlant de cette mémoire, elle me fait beaucoup souffrir. Il y a des choses que j’aurais aimé oublier, et qui restent gravées dans ma mémoire. Mais cette mémoire m’a aussi permis de me souvenir d’énormément de choses et de faire 153 émissions« , révèle l’étudiant en histoire à RTL ce jeudi 03 septembre 2020.
Ces choses dont il souhaite ne plus s’en rappeler se rapportent surtout à tous ces moments où il avait pensé au suicide : « Parfois je flirte avec l’idée de suicide. Je suis d’une violence extrême avec les autres et moi-même ».
Des confidences glaçantes dont Paul a mêmement évoqué lors de son entretien au micro d’Ici Paris ce vendredi 4 septembre. « Comme je n’arrive pas toujours à suivre un chemin linéaire dans mon existence, je me dis parfois que le sens de ma vie m’échappe. Quand je suis dans une phase de crise de violence, de paranoïa, de dépression ou que je ne parviens plus à faire cohabiter Dr Jekyll et Mister Hyde », racontait le vingtenaire.
« Il faut continuer à se battre même quand le train a déraillé ».
Fort heureusement, il ne s’est jamais laissé vaincre par ses faiblesses et a pu s’en sortir haut la main ! Et de poursuivre : « Au fil de mes lectures, je rencontre des personnages illustres décédés qui me donnent envie de poursuivre cette existence qui vaut la peine d’être vécue. Il faut continuer à se battre même quand le train a déraillé ».