Invaincu depuis plus de six mois dans les 12 Coups de midi, le passage de Paul dans le divertissement de la mi-journée fût comme celle d’une énorme tempête. Il a brillé par son franc-parler, son humour pince-sans-rire, son large connaissance et sa rapidité au point de devenir la coqueluche des téléspectateurs. Convié sur RTL Soir ce mercredi 02 septembre, le jeune étudiant en histoire, évoquait son parcours de vie et son syndrome d’Asperger.

Paul El Kharrat surnommé le jeune prodige du jeu méridien de Jean-Luc Reichmann a atteint 152 victoires sur 153 participations en étant dans le divertissement depuis avril à octobre 2019. Il est reparti avec 691522 euros de gains (vitrines des étoiles mystérieuses comprises). Dans son nouvel ouvrage « Ma 153e victoire » prévu sortir ce 02 septembre, Paul nous amène à la découverte de son combat de vie en tant qu’autiste Asperger. Le jeune historien de 21 ans y détaille tous les points de sa vie et ses relations avec les filles ne dérogent pas à la règle.

« Deux ou trois semaines avant, je n’en aurais pas été capable. Je ne parle pas de mon niveau culturel, mais psychologique. J’étais en permanence agacé, énervé, en grosse dépression », révélait-à Gala ce jeudi 27 août.

Mais alors que la réalité a été tout autre ! Lors de son parcours dans le divertissement de la mi-journée officié par Jean-Luc Reichmann, Paul était plutôt « calme » et « posé ».

Il arrivait très bien à suivre le rythme forcené auquel la production tournait les cinq numéros à la journée. Sans compter la luminosité aveuglante du plateau, les bruits qui pour lui pourrait être perturbateur, les salves d’applaudissements du public et les marques d’affection de l’animateur. Carrément un exploit pour un autiste Asperger comme lui. Plus il avançait dans le jeu, plus il gagnait en estime de soi.

Ce message d’espoir !


« On ne doit pas vivre en dehors des autres mais au milieu des autres« , indiquait-il à Thomas Sotto. Paul perçoit surtout son autisme plutôt comme une force et non un handicap : « À la différence d’autres autistes, je n’ai pas de problèmes psychomoteurs. Il y a des choses que j’aurais aimé oublier, et qui restent gravées dans ma mémoire. Mais cette mémoire m’a aussi permis de me souvenir d’énormément de choses et de faire 153 émissions« .

Et de conclure : « J’espère que mon livre touchera un maximum de gens et qu’il donnera de l’espoir aux familles » à tous ceux qui de près ou de loin sont concernés par la même maladie.