La mort de Daisy Coleman, la tatoueuse et activiste américaine d’à peine 23 ans a suscité un émoi sans précédent au pays de l’Oncle Sam et dans le reste du monde…surtout après les révélations choquantes du documentaire Netflix « Audrie& Daisy » qui racontait, avec des détails ahurissants, le viol qu’elle et une autre jeune fille de son âge avaient subi. Il y a quelques jours, certains proches de la défunte avaient rapporté des anecdotes qui pourrait suggérer une autre théorie dans les circonstances de son décès.
Pour rappel, Daisy Coleman a été retrouvée morte à son domicile le mardi 4 août 2020. Le rapport médico-légal l’attribue à un suicide par une arme à feu.
C’était sa mère Melinda qui avait annoncé son décès au média américain TMZ. Cette dernière, se retrouvant sans nouvelle de sa fille avait alerté la police. Ce sont les agents en intervention à son domicile qui avait donc découvert son corps déjà sans vie.
« C’était ma meilleure amie et une fille incroyable. Je pense qu’elle devait croire que je pourrais vivre sans elle. Je ne peux pas. J’aurais aimé pouvoir lui enlever la douleur…« , témoignait une amie proche de Daisy.
Sa mère expliquait que, sa fille ne « s’est jamais remise de ce que ces garçons lui ont fait. » En effet, Daisy Coleman avait subi un effroyable viol à son 14ème printemps durant une fête. L’auteur de l’agression sexuelle était un garçon, de trois ans son aîné, dénommé Matthew Barnett. La scène a été filmée par le copain du violeur. D’où le documentaire Audrie and Daisy de Netflix.
Par ailleurs, Audrie Pott, la deuxième victime dans le film, avait subi également un viol en septembre 2012. Dix jours suivant les faits, elle s’était donnée aussi la mort.
Daisy Coleman, contrainte d’appuyer sur la détente ?
Récemment, deux amis proches de Daisy racontaient une nouvelle version qui pourrait apporter plus de lumière sur la véritable cause de ce « suicide ». Ces derniers rapportaient que Daisy était harcelée par un homme. « Elle a préféré se donner la mort plutôt que de laisser cet homme la tuer « , déclaraient-ils.
Cette situation avait duré plusieurs mois précédent sa mort. Autrement dit, la jeune femme vivait dans la crainte d’un éventuel assassinat et qu’elle avait fini par appuyer sur la détente. La défunte elle-même leur avait confié sur Facebook et Twitter tout en précisant qu’elle avait déjà signalé son cas à la police.
« Les médias attribuent son suicide à son viol et (…) pas à cet homme qui la harcelait. Elle a préféré se donner la mort plutôt que de laisser cet homme la tuer« , expliquaient-ils à la rédaction du tabloïd américain People.