Un homme est placé en détention provisoire, premier suspect en vue suite aux menaces de mort proférées à l’endroit de Valérie Benaïm.

Comme le rapporte Closer, un homme a été mis en garde à vue ce mardi 22 septembre à Boulogne-Billancourt, suspecté d’être derrière les menaces portées à l’encontre de la chroniqueuse de TPMP.

Pour rappel, le jeudi 17 septembre dernier, en direct du plateau de TPMP, la bande de chroniqueurs du trublion de C8 a décidé d’aborder l’affaire Freeze Corleone. Se sentant personnellement visée, Valérie Bénaïm s’est complètement déchaînée sur le rappeur.

A titre de rappel, Freeze Corleone fait l’objet d’une enquête judiciaire pour des charges très lourdes, entre autres, la « provocation à la haine raciale » et l’« injure à caractère raciste » en se basant sur l’interprétation de ses clips et surtout les paroles de ses chansons. Le ministre de l’intérieur, en la personne de Gérald Darmanin, le taxe, sans autre formes de procès, « d’apologie du nazisme et d’antisémitisme ».

« Je pense que ce type-là est abjecte. Je lui dis dans les yeux, tu n’es qu’une merde. »


Pour cette fois-ci, c’est Valérie Bénaïm, depuis le plateau de TPMP, qui a réagi face à ce qu’elle-même appelle d’ « immondices ». Après lecture des extraits des textes du chanteur, elle a déclaré aussitôt : « Je vais essayer d’être très calme et de poser mon propos parce que moi les textes de ce garçon me touchent au cœur parce que je suis juive, donc il parle de ma communauté » .

Et toujours dans le même registre, la chroniqueuse, avec solennité, « quand on touche à un noir, à un juif, à un musulman, on touche à l’humanité » . Mais elle ne s’est pas arrêtée là. « Je pense que ce type-là est abjecte. Je lui dis dans les yeux, tu n’es qu’une merde. Pardon parce que je suis un peu émue », réitérait-elle.

Une prise de position qui lui a valu bon nombre d’insultes ainsi que de menaces de mort. La justice tient pour premier suspect Freeze Corleone. L’enquête est en cours pour déterminer et prouver s’il est réellement derrière les menaces proférées à l’endroit de la chroniqueuse de Cyril Hanouna.